vendredi 3 juillet 2015

LA PUISSANCE D'EN HAUT

Par Charles Finney...

"Le Conseil désirait que j'en dise plus sur ce sujet. Par conséquent, le jour du Seigneur, j'ai choisi pour texte l'affirmation de Christ qui dit que le Père est plus désireux de donner l'Esprit-Saint à ceux qui le Lui demandent que nous ne le sommes de donner de bons cadeaux à nos enfants.

1. J'ai dit que ce passage nous informait du fait qu'il est extrêmement facile d'obtenir l'Esprit-Saint, c'est-à-dire d'être revêtu de la puissance qui vient du Père.

2. Que ceci est un sujet constant de prière. Tout le monde prie fréquemment pour cela et pourtant, malgré toute cette intercession, combien peu, en comparaison, sont réellement revêtus de cette puissance spirituelle qui vient d'en haut ! Ce besoin n'est pas comblé. Le manque de puissance est un sujet de plainte continuelle. Christ dit : "Quiconque demande, reçoit", mais il y a bien sûr un "grand gouffre" entre ce qui est demandé et ce qui est reçu, qui représente pour beaucoup une pierre d'achoppement. Comment peut-on, alors, expliquer cette divergence ? J'ai ensuite poursuivi en montrant la raison pour laquelle ce don n'est pas reçu. J'ai dit :

1) Nous ne voulons pas à tout prix recevoir ce que nous désirons et demandons. 2) Dieu nous a expressément avertis que, si nous accordions à l'iniquité une place dans notre cœur, Il ne nous entendrait pas. Mais le demandeur est souvent indulgent avec lui-même. C'est de l'iniquité, et Dieu ne l'entendra pas. 3) Il n'est pas charitable. 4) Critique. 5) Trop confiant en lui-même. 6) Il résiste à la conviction de péché. 7) Il refuse de confesser ses torts à toutes les parties concernées. 8) Il refuse de restituer aux parties lésées. 9) Il est plein de préjugés et d'hypocrisie. 10) Il éprouve du ressentiment.

 11) Il a un esprit de vengeance. 12) Il a de l'ambition dans le monde. 13) Il s'est engagé sur un point, puis est devenu déloyal, il néglige et rejette davantage de vérité. 14) Il est foncièrement égoïste. 15) Egoïste pour sa propre assemblée (groupe). 16) Il résiste aux enseignements du Saint-Esprit. 17) Il attriste le Saint-Esprit par des dissensions. 18) Il étouffe l'Esprit en persistant à justifier ce qu'il fait mal. 

19) Il L'afflige par son manque de vigilance. 20) Il lui résiste en donnant libre cours à sa mauvaise humeur. 21) En étant malhonnête en affaires. 22) Ainsi qu'en étant indolent et sans patience lorsqu'il attend devant le Seigneur. 23) Par toute sorte d'égoïsme. 24) Par sa négligence en affaires, dans ses études et en prière. 25) En s'engageant dans trop d'activités pour ses affaires ou ses études aux dépens de la prière. 
  Charles  Finney 

26) Par l'absence d'une consécration absolue. 27) Dernière et principale raison : par son incrédulité. Il prie pour obtenir une faveur sans s'attendre à la recevoir. "Celui qui n'a pas foi en Dieu fait de Lui un menteur." Ceci est alors le plus grand de tous les péchés. Quelle insulte, quel blasphème d'accuser Dieu de mentir !



J'ai été obligé de conclure en disant que ces formes de péchés ainsi que d'autres auxquelles nous nous adonnons, expliquaient la raison pour laquelle nous recevions si peu, alors que nous demandions tant. J'ai dit que je n'avais pas le temps de présenter l'autre côté.

 Certains frères demandèrent ensuite, "Quel est l'autre côté ?". L'autre côté présente la certitude que nous recevrons ce don de la puissance d'en haut qui est promis, et que nous réussirons à gagner des âmes, si nous le demandons, et remplissons les conditions clairement révélées, de la remarquez que mes dires sur le Jour du Seigneur concernaient le même sujet, et s'ajoutaient à ce que j'avais expliqué précédemment. 

La méprise à laquelle il était fait allusion était la suivante : si nous nous débarrassons d'abord de toutes ces formes de péchés, qui nous empêchent de recevoir ce don, n'avons-nous pas déjà obtenu la bénédiction ? Que nous faut-il de plus ? Réponse : il y a une grande différence entre la paix et la puissance de l'Esprit-Saint dans l'âme. Les disciples étaient Chrétiens avant le Jour de la Pentecôte, et, en tant que tels, ils avaient reçu une mesure de l'Esprit-Saint. 

Ils devaient avoir la paix qu'apporte le pardon des péchés et la justification de leur état, mais cependant ils n'étaient pas revêtus de la puissance nécessaire à l'accomplissement du travail qui leur était assigné. Ils avaient la paix que Christ leur avait donnée, mais pas la puissance qu'Il avait promise. Ceci peut être vrai pour tous les Chrétiens, et justement là se situe, je pense, la grande erreur de l'Eglise et du ministère. Ils s'arrêtent à la conversion et ne cherchent pas à être revêtus de la puissance d'en haut.

 Il en ressort que beaucoup de professeurs n'ont aucune puissance ni avec Dieu ni avec l'homme. Ils n'ont de victoire ni avec l'un, ni avec l'autre. Ils s'accrochent à un espoir en Christ, et prennent même un ministère, négligeant l'exhortation à attendre jusqu'à ce qu'ils soient revêtus de la puissance d'en haut. Mais, que quelqu'un apporte toutes les dîmes et les offrandes dans le trésor de Dieu, qu'il dépose tout sur l'autel, et mette Dieu à l'épreuve avec ceci, et il découvrira que Dieu "ouvrira les écluses des cieux, et répandra sur lui une bénédiction pour laquelle il n'y aura pas assez de place pour la recevoir."

Tiré du livre "La Puissance d'en Haut" de Charles G. Finney